Sur le chemin du retour....

23 avril a Cusco...23 mai à Buenos Aires: un mois pour finir en beauté ce périple avec en point d'orgue les fameuses chutes d'Iguazu. Les filles sont impatientes de retrouver famille et copines mais une fois encore, la beauté des sites, et surtout la présence d'animaux leur permettra de patienter encore. La transition Perou - Chili est un peu brutale et met en exergue le fossé qui existe entre ces deux pays frontaliers. Popol nous fait quelques frayeurs...heureusement il ne s'agit qu'un croisillon a changer (il parait qu'on l'a échapé belle). Nous retrouvons avec joie nos amis corses avec qui nous avions effectué la descente vers Ushuaia...la boucle est bouclée. A San Pedro d' Atacama, nous passons une soirée en compagnie d'un astronome qui nous fait découvrir le monde étoilé en cette partie du globe où le ciel est si riche...une vraie leçon d'humilité. Nous revoilà ensuite en Argentine, cap à l'est vers les chutes! Au passage, nous marchons sur les traces des jesuites en allant visiter les ruines des missions (San Ignacio & Santa Ana). Enfin les voilà! les fameuses chutes d'Iguazu... Et nous ne serons pas déçus. D'abord vues du Bresil et ensuite du côté argentin, elles sont, comme le fut le Perito Moreno, un vrai spectacle comme seule la nature sait les offrir. Les filles sont aussi ravies, surtout pour la présence des multiples animaux en liberté: singes, toucans et autres coatis. Plus qu'une semaine. Le compte a rebours approche de la fin. Nous descendons par l'Urugay pour réaliser combien le pays est riche et développé (une vraie Suisse coincée au milieu du Brésil et de l'Argentine). Voilà Buenos Aires est en vue et il est temps de confier Popol au transitaire. Il aura réalisé son contrat: 36 000km en tout et finalement sans jamais nous laisser en carafe sur la route... Merci Popol!!
La proximité du départ semble compresser tout d'un coup cette année si riche. Pourtant que de souvenirs nous avons accumulé. A l'heure des bilans, il n'y a pas d'ombres au tableau et nous réalisons chacun combien nous avons vecu, ensemble, quelque chose d'unique. Plus rien ne sera exactement comme avant. Nous sommes impatients de retrouver tous les notres et de fêter comme il se doit les retrouvailles avec tous nos amis mais nous savons aussi que passer cette joie des retrouvailles, un vide risque de se créer. Pour la première fois depuis trois ans, nous n'aurons plus ce grand projet en tête...une bonne raison pour en concevoir un nouveau!!!