Region des lacs argentins

 

Nous arrivons à la fin du mois de janvier (déjà !!) et nous apprêtons à quitter temporairement l’Argentine pour le Chili en direction de l’Ile de Chiloé puis des lacs et volcans côté chilien.
Depuis 3 semaines, et après avoir quitté les glaciers, nous avons arpenté ce qui est connue en Argentine comme la région des lacs. Nous avons ainsi enchainé le parc des Alerces, le parc Nahuel et le parc Lanin ; Ces parcs sont accrochés à la cordillère et offrent un décor dont on ne se lasse pas avec des eaux d’une grande pureté surmontées par des montagnes aux sommets enneigés. Surtout, ces parcs, quoique bien balisés, sont restés très sauvages et se prêtent bien aux bivouacs 5 étoiles. Au programme beaucoup de baignades (malgré des températures parfois limite glacées), ballades, pêche, BBQ sauvage.
Autre grand moment, une randonnée à cheval sur 2 jours avec nuit en refuge. Les filles attendaient cela comme le messie et la région s’avère idéale. C’est à El Bolson (ville où est produit 80% du Houblon national) que nous avons trouvé notre bonheur- Le premier jour fut aussi ensoleillé que le second fut pluvieux – grands moments et grandes émotions au RdV (au choix, vue panoramique sur toute la région, descente de luge sur les neiges éternelles en altitude ou au contraire, glissade sur 15 mètres des chevaux ne parvenant plus à accrocher une pente devenue trop boueuse). Bref on s’est régalé et on s’en souviendra !
A noter aussi une escalale des plus helvetique à San carlos de Bariloche (à croire que la ville est jumellée avec toutes les villes de Suisse) : fondue et chocolat à tous les coins de rues.
Au passage, on fête les 10 ans de Carla. Déjà !! Malheureusement, une gastro virale s’est invitée à la fête et frappera successivement Maxime et Britt, les laissant clouées au lit pour plusieurs jours (who’s next ?). Merci à Olivier pour le support à distance.
Côté logistique, popol tient le coup malgré les pistes parfois pas cool du tout. Il devient de plus en plus évident que nous cherchons moins à voir les choses qu’à les vivre et lorsque nous trouvons un beau bivouac (genre sur un lac avec un arrière plan à couper le souffle), nous nous surprenons à y rester facilement plusieurs jours.
Nous sommes à mi chemin de notre périple (déjà 6 mois « on the road ») et une chose est claire, nous adorons. Certes nous pensons parfois au retour et réalisons qu’il nous faudra nous accrocher à un nouveau projet mais en attendant nous sommes conscient de sceller au sein de notre famille des souvenirs indélébiles et puis rien de nous empêche à notre retour de continuer à vivre dans notre camping car…dans notre jardin.


A bientot